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Réalisée à partir de questionnaires et d'interviews par le cabinet Segments pour FranceAgriMer, cette étude identifie les motivations et les freins à l'achat des unités de vente consommateurs (UVC, produits en barquette emballés sous film) dans les filières des produits carnés et aquatiques, ainsi que les attentes et besoins des consommateurs. Elle compare aussi les avantages et inconvénients des UVC emballées par les industriels par rapport à celles emballées en magasin.
Quelques aspects mis en évidence :
- 21% des acheteurs d'UVC ne fréquentent jamais le rayon traditionnel et 30% rarement : clientèle plus large touchée,
- Deux principales raisons de l'achat en UVC : praticité et protection,
- Images associées aux UVC : rassurant (produit de qualité), rapide à préparer,
- Attentes exprimées : équilibre alimentaire et budgétaire, produits visibles et attractifs visuellement (signe de fraîcheur), produits " naturels " bruts non transformés, poids et formats variés mais portions homogènes, date d'emballage proche, résistance du film...
- Acheteurs sensibles au fait de trouver des informations sur les lieux et dates de pêche ainsi que sur l'origine des produits,
- Autre avantage des UVC : gamme de DLC variée, meilleure conservation,
- Un des inconvénients cités : pas ou peu de produits locaux.

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Pour répondre à une demande croissante en produits de la mer, le marché européen s'approvisionne de plus en plus à l'import pour sa matière première.
Dans ce contexte se pose la question du bon approvisionnement des acteurs de la filière française, et de la compétitivité des plateformes & pôles halieutiques français.
L'objectif de cette étude était d'analyser les flux d'approvisionnement européens, de dresser un état des lieux des plateformes & pôles halieutiques en Europe et d'évaluer la situation et les perspectives en France des plateformes/pôles et des acteurs.
L'analyse de données documentaires et statistiques (2011 pour la plupart) a été complétée par des enquêtes de terrain menées en 2012 auprès de 8 plateformes ou pôles halieutiques européens importants, en France (pôle breton, Boulogne, Rungis), Allemagne (Bremerhaven), Pays-Bas (Urk), Danemark (Nord Jutland), Royaume-Uni (Grimsby) et Espagne (Vigo), ainsi qu'auprès d'acteurs de la filière française.
Un des apports de l'étude a été d'identifier plusieurs catégories de dépendances à l'importation (dépendance directe aux pays tiers, dépendance à la production UE, dépendance au négoce UE ou simplement dépendance à la logistique UE quand il ne s'agit que d'un simple transit dans l'UE) et de définir une typologie des flux d'approvisionnement ("Mainstream", "Côtier", "Refresh", "Traiteur", "Longue conservation").
Cette approche a permis de caractériser les plateformes & pôles halieutiques européens étudiés, de différencier les besoins des opérateurs et d'évaluer les perspectives des plateformes/pôles français. Des risques pour les plateformes ont été identifiés, comme par exemple une réduction du flux "Mainstream" résultant de la délocalisation de la transformation vers l'amont ou l'aval.
L'étude met en évidence une grande diversité parmi les plateformes & pôles halieutiques enquêtés, par la variété des approvisionnements et des productions ainsi que par les caractéristiques des services proposés (dont la logistique). Cette hétérogénéité estompe la perception de concurrence entre ces places. Celle-ci existe pourtant bel et bien, s'exprimant par des initiatives individuelles ou par une organisation collective (négoce à Urk, logistique à Boulogne, variété des débarquements en Bretagne, 1er accès de l'UE au grand import à Vigo, fish-corridor à Grimsby...) et impactant le contrôle de la filière européenne.
Des pistes ont été données pour le développement de la position concurrentielle des plateformes/pôles français, telles que :
- la sécurisation des approvisionnements en réduisant notamment la dépendance logistique et la dépendance au négoce au profit d'import direct pour les flux " Mainstream " et " Refresh ",
- le partenariat entre les plateformes/pôles français pour augmenter la complémentarité et le service aux opérateurs,
- le renforcement du positionnement de chaque plateforme/pôle avec un pilotage plus affirmé et un travail sur l'image,
- une réflexion au niveau de chaque plateforme/pôle pour une participation au mouvement d'ensemble de la filière sur le développement durable.

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Le cabinet d'études Abso Conseil a réalisé pour FranceAgriMer un état des lieux sur le marché français des unités de ventes consommateurs (UVC, produits en barquette emballés sous film) dans les filières des produits carnés et aquatiques. Des perspectives et pistes d'actions sont ensuite présentées.
Quelques pistes citées pour la filière marée :
- Organisation de la filière et création d'une charte déontologique pour garantir un niveau de qualité (maîtrise DLC, pas de parasites visibles...) et éviter les fraudes (poissons décongelés, injection d'eau pour gain de poids, blanchiment...)
- Réflexion sur une standardisation des étiquettes pour l'ensemble des enseignes
- Innovation sur les emballages moins chers, recyclables mais aussi micro-ondables, pratiques...
- Montée en gamme des produits (plus élaborés pour les poissons blancs, produits " piécés " pour les restaurateurs : sans arêtes, sans peau, présentation)
- Meilleure communication sur la qualité (bio, signes de qualité)
- Indication plus claire de l'origine (" pêche artisanale ", " pêche responsable "...)
- Informations sur les modes de cuisson, sur des idées de recette
- Intégration de la robotique pour de la découpe poids fixe de certaines espèces, rentabiliser la contrainte " poids fixe / prix rond "
- Diminution des prix (produits élaborés avec moins de matière première ou au contraire matière première brute)
- Contrainte de la disponibilité des ressources et des approvisionnements à étudier

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L'analyse du cycle de vie (ACV) est un outil d'évaluation environnementale reconnu pour quantifier l'utilisation de ressources et les émissions des secteurs primaires et industriels tels que l'extraction et la production de produits de la mer. Cependant, les impacts environnementaux potentiels associés à la pêche et notamment les impacts sur l'épuisement des stocks ne peuvent être évalués sans un développement plus poussé de l'ACV, intégrant des indicateurs propres à la filière pêche. Cet article dresse un état de l'art du développement de la méthodologie de l'ACV dans le secteur des produits de la pêche dans le but de proposer une méthodologie de base pour les futures évaluations environnementales de produits de la mer. 33 études ont été examinées et choisies selon les critères suivants : études ACV sur la pêche mondiale, études ACV incluant la phase de production ou de distribution des produits de la mer, études ACV de produits alimentaires contenant des produits d'origine marine et études de l'empreinte carbone des systèmes de pêche. Bien qu'un fort développement de ces études ces dernières années soit constaté, leur nombre reste limité et très restreint en nombre de pays et d'institut (sur les 33 études, 16 proviennent de l'Espagne, 8 de Suède, 4 de Norvège, 2 du Canada et les 3 dernières ont été réalisées par le Danemark, la Grande Bretagne et l'Islande).
Les auteurs proposent ainsi un protocole commun pour l'analyse environnementale des produits de la mer suivant les 4 étapes du cycle de vie définies par la norme ISO 14040-14044. Chaque étape devrait ainsi renseigner les critères suivants :

Définition des objectifs :
- Fonction du système
- Unité fonctionnelle
- Frontières du système
- Choix de l'allocation (économique ou biophysique)

Inventaire du cycle de vie :
- Production et consommation de Diesel
- Production et utilisation des engins de pêche
- Production et utilisation d'anti-fouling et peinture
- Production et utilisation d'agents refroidissant
- Production de glace
- Procédés de transformation à bord
- Construction du navire
- Impacts sur les fonds marins
- Production et utilisation d'appâts
- Tonnages capturés et débarqués

Etude des impacts potentiels :
- Réchauffement climatique
- Réduction de la couche d'ozone
- Epuisement des ressources abiotiques
- Acidification
- Eutrophisation
- Ecotoxicité marine
- Utilisation de ressources biotiques
- Index global de rejets

Interprétation :
- Caractérisation des résultats
- Analyse de sensibilité
- Analyse combinée de l'ACV avec la méthodologie de l'évaluation de la performance DEA (cf notices 2010-5296 et 2012-5985)

N.B. Cette étude ne s'intéresse qu'aux produits de la pêche, les préconisations établies ne sont pas applicables aux produits issus de l'aquaculture dont les caractéristiques et les impacts sur les écosystèmes sont très éloignés de la filière pêche.

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Le secteur alimentaire est reconnu comme étant l'un des principaux contributeurs aux impacts environnementaux dont le réchauffement climatique via les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les conserves alimentaires sont les produits les plus consommés au monde qu'elles soient sous forme de conserves métalliques, bocaux en verre ou emballage plastique. Or la contribution de l'emballage à l'empreinte carbone totale d'un produit varie énormément d'un produit à un autre. L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer l'empreinte carbone de conserves de thon à l'huile de tournesol fabriquées en Thaïlande et à destination de la Grande Bretagne suivant le conditionnement employé. L'empreinte carbone totale des produits a été déterminée selon la méthodologie d'analyse du cycle de vie par calcul du potentiel de réchauffement climatique à 100 ans.
Ainsi pour le même produit, 3 conditionnements d'une contenance de 80 à 85 grammes ont été étudiés : une boîte de conserve en acier chromé, un sachet en plastique souple et un pot en plastique plus rigide. L'empreinte carbone totale des produits a été déterminée depuis la production des miettes de thon jusqu'à la fin de vie des conserves en passant par les étapes de production des emballages, assemblage, transformation et transport. Les résultats montrent que, pour les 3 conditionnements, la production des miettes de thon contribue à plus de 50% de l'empreinte carbone totale, ceci s'expliquant par une consommation élevée de fioul lors de la pêche et d'énergie lors du stockage au froid et de la cuisson du thon. La conserve en sachet plastique souple présente l'empreinte carbone la plus élevée (322 g CO2/portion) suivie par la conserve métal (280 g CO2/portion) et le pot en plastique (253 g CO2/portion).
L'évaluation de l'empreinte carbone par étape montre que pour l'étape de production d'emballage, la conserve en métal présente une empreinte carbone 2 fois plus élevée que celle des emballages plastiques. Pour l'étape de transformation le sachet plastique possède une empreinte carbone 2 fois plus élevée que le pot plastique et 6 fois plus élevée que la conserve en métal, ceci est dû à l'étape de stérilisation consommant beaucoup plus d'énergie et de vapeur, les capacités de traitement étant plus faibles pour les sachets. Pour l'étape de fin de vie, la conserve métal permet de dégager des bénéfices environnementaux (émissions carbones négatives) grâce à un recyclage total de la conserve.
Cet article conclut sur le fait que pour réduire l'empreinte carbone d'un produit il faut tenir compte du matériau d'emballage mais également des procédés associés. Dans le cas du thon en conserve, les facteurs majeurs associés aux performances environnementales du produit sont : la production de l'emballage, le procédé de conservation, la capacité de production et la fin de vie.

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Une méthode de biologie moléculaire PCR-RFLP a été développée pour authentifier 7 espèces de baudroie du genre Lophius, en utilisant un fragment de gène du cytochrome b de 566 pb. L'analyse d'une durée de 6 heures est applicable aux poissons transformés, plats cuisinés mais pas aux produits appertisés.

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Les auteurs proposent une méthode de RT-PCR (Reverse Transcriptase) mais à technologie NASBA (RT-NASBA) en temps réel. Cette technique moléculaire ne nécessite qu'une seule étape rapide (moins de 2 heures) d'amplification isotherme de l'ARN ce qui élimine le problème des faux positifs.
Cette méthode est appliquée à un échantillonnage cru des principales espèces de la famille des mérous (basée sur la liste de la FDA 2011-US), y compris toutes les espèces péchées en Floride.
Trois échantillons de filets cuisinés sont également identifiés avec succès.

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Il s'agit d'une approche désormais classique d'identification par séquençage direct (méthode FINS). L'amplification d'un court fragment d'ADN codant pour du cytochome b permet l'identification d'une centaine d'espèces appartenant à la famille des scorpénidés ou " rascasses " qui contient de nombreux genres et espèces de poisson.
La méthode est appliquée avec succès pour identifier 25 échantillons commerciaux frais, surgelés ou croquettes de " rascasses, poissons de roche et sébastes ".

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Cet article s'intéresse à l'identification moléculaire d'espèces commerciales de poissons appartenant à la famille des Sparidés ( Perciformes - " dorades "). L'approche est intéressante car elle fait appel à plusieurs méthodes moléculaires qui s'y besoin peuvent se compléter pour une identification précise.
Les résultats montrent la possibilité d'utiliser :
- l'isoelectofocalisation des protéines sarcoplasmiques (IEF) avec un zoom particulier sur les parvalbumines,
- une méthode rapide de PCR-SSCP,
- le séquençage d'un fragment d'ADN ~ 464 pb codant pour du cytochrome b et qui peut être ramené à 200 pb si nécessaire.
Quelques échantillons commerciaux (pas de précisions sur le type) ont été analysés avec 12 références (spécimens) préalablement authentifiées.

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Les auteurs proposent une méthode d'authentification par PCR en temps réel (technologie TaqMan) pour le poulpe ou pieuvre commune (Octopus vulgaris) et ses principales espèces de substitution :
- l'encornet géant (Dosidicus gigas),
- et le poulpe blanc (Eledone cirrhosa).
Cette méthode semble robuste pour identifier ces trois espèces dans des produits variés, frais congelés ou conserves. Elle a été validée sur 34 échantillons commerciaux. Elle est basée sur le développement d'amorces ou primers très spécifiques pour chacune des espèces.
Par contre, les aspects quantitatifs qui peuvent être attendus en PCR en temps réel ne sont pas traités.

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