Notice

  • Bibliomer n° : 66 - Avril 2013
  • Thème : 4 - Environnement
  • Sous-thème : 4 - 2 Sites industriels, déchets, eau
  • Notice n° : 2013-6276

Comparaison de l'empreinte carbone des systèmes d'emballage pour les produits à base de thon

Comparative Carbon Footprint of Packaging Systems for Tuna Products

Poovarodom* N., Ponnak C., Manatphrom N.

* Department of Packaging and Materials Technology, Faculty of Agro-Industry, Kasetsart University, Bangkok 10900, Thailand ; E-mail : fagintp@ku.ac.th

Packaging Technology and Science, 2012, Vol. 25 (5), p. 249-257 - Doi : 10.1002/pts.975 - Texte en Anglais

à commander à : l'auteur, l'éditeur ou à l'INIST


Résumé

Le secteur alimentaire est reconnu comme étant l'un des principaux contributeurs aux impacts environnementaux dont le réchauffement climatique via les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les conserves alimentaires sont les produits les plus consommés au monde qu'elles soient sous forme de conserves métalliques, bocaux en verre ou emballage plastique. Or la contribution de l'emballage à l'empreinte carbone totale d'un produit varie énormément d'un produit à un autre. L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer l'empreinte carbone de conserves de thon à l'huile de tournesol fabriquées en Thaïlande et à destination de la Grande Bretagne suivant le conditionnement employé. L'empreinte carbone totale des produits a été déterminée selon la méthodologie d'analyse du cycle de vie par calcul du potentiel de réchauffement climatique à 100 ans.
Ainsi pour le même produit, 3 conditionnements d'une contenance de 80 à 85 grammes ont été étudiés : une boîte de conserve en acier chromé, un sachet en plastique souple et un pot en plastique plus rigide. L'empreinte carbone totale des produits a été déterminée depuis la production des miettes de thon jusqu'à la fin de vie des conserves en passant par les étapes de production des emballages, assemblage, transformation et transport. Les résultats montrent que, pour les 3 conditionnements, la production des miettes de thon contribue à plus de 50% de l'empreinte carbone totale, ceci s'expliquant par une consommation élevée de fioul lors de la pêche et d'énergie lors du stockage au froid et de la cuisson du thon. La conserve en sachet plastique souple présente l'empreinte carbone la plus élevée (322 g CO2/portion) suivie par la conserve métal (280 g CO2/portion) et le pot en plastique (253 g CO2/portion).
L'évaluation de l'empreinte carbone par étape montre que pour l'étape de production d'emballage, la conserve en métal présente une empreinte carbone 2 fois plus élevée que celle des emballages plastiques. Pour l'étape de transformation le sachet plastique possède une empreinte carbone 2 fois plus élevée que le pot plastique et 6 fois plus élevée que la conserve en métal, ceci est dû à l'étape de stérilisation consommant beaucoup plus d'énergie et de vapeur, les capacités de traitement étant plus faibles pour les sachets. Pour l'étape de fin de vie, la conserve métal permet de dégager des bénéfices environnementaux (émissions carbones négatives) grâce à un recyclage total de la conserve.
Cet article conclut sur le fait que pour réduire l'empreinte carbone d'un produit il faut tenir compte du matériau d'emballage mais également des procédés associés. Dans le cas du thon en conserve, les facteurs majeurs associés aux performances environnementales du produit sont : la production de l'emballage, le procédé de conservation, la capacité de production et la fin de vie.


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