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Cette publication mobilise une approche économique de la qualité alimentaire pour examiner les principales sources d'incertitudes concernant la durabilité environnementale du pangasius vietnamien sur les marchés européens et la manière dont les distributeurs répondent à ces incertitudes.
Basée sur des enquêtes des médias et des interviews auprès de distributeurs (supermarchés) européens entre 2008 et 2010, l'analyse se concentre sur les revendications (et rétorsions) en matière de durabilité de l'aquaculture de pangasius ; comment les distributeurs ont géré l'incertitude que ces attentes ont engendrée vis-à-vis de cette espèce ; et quel effet cette incertitude a eu sur le potentiel de commercialisation du " pangasius durable " dans les supermarchés européens.
Les auteurs concluent que le succès des revendications vis-à-vis de nouveaux attributs de qualité alimentaire comme la durabilité dépend de la capacité des instances de régulation à surmonter l'illégitimité perçue des produits d'importations dans un contexte général de politiques de marché protectionnistes.

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L'édition d'avril 2011 de ce recueil des chiffres clés de la filière des produits de la mer en France prend en considération des données de 2008 à 2010 suivant les indicateurs.
Le document est divisé en 4 parties :
- la production : les ventes totales (quantité, valeur, principales espèces), les déclarations en halle à marée (par région, par espèce, par type de bateaux), la flotte de pêche (par taille, par genre de navigation), les entreprises aquacoles, les emplois...
707 170 t de produits de la mer ont été vendus en France en 2008 (même chiffre que dans l'édition précédente, pas de données 2009).
En 2010, Boulogne-sur-Mer reste le 1er port français avec 28 626 t de ventes déclarées en halle à marée (-7 % / 2009), suivi de Lorient (15 824 t soit + 9 %) et du Guilvinec (15 762 t, + 13,5 %).
Les principales espèces vendues en quantité étaient la sardine, la coquille Saint-Jacques et la baudroie (lotte).
7 305 navires de pêche ont été recensés et 5 013 entreprises d'aquaculture.
- les entreprises : mareyage et transformation par chiffre d'affaires et région...
En 2009, il y avait 305 entreprises de mareyage et 311 entreprises de transformation en France.
- les échanges commerciaux : importations et exportations par groupe d'espèces et par zone géographique...
- la consommation : bilan d'approvisionnement et d'achats des ménages et de la restauration, répartition des achats suivant les circuits de distribution...
La consommation moyenne annuelle d'un français en 2009-2010 était de 35,2 kg de produits de la mer. Les principales espèces consommées étaient par ordre décroissant : les moules, les huîtres, le saumon, le cabillaud, les coquilles Saint-Jacques, le lieu noir...

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Cet article présente l'évaluation environnementale du merlu européen pêché par la flotte galicienne dans le stock nord par deux types de navires de pêche (chalutiers et ligneurs). La méthodologie d'analyse du cycle de vie (ACV) a été utilisée pour évaluer les performances environnementales de la capture, du débarquement, de la distribution et de la consommation des filets de merlu et pour comparer les deux techniques de pêche étudiées.
Les résultats de cette évaluation environnementale montrent que, pour les deux types de pêche, la phase de pêche contribue très majoritairement à toutes les catégories d'impacts environnementaux considérés. La comparaison des deux types de pêche montre des impacts environnementaux beaucoup plus faibles pour les filets de merlu issus de la pêche à la ligne de traîne. En effet, les chalutiers sont beaucoup plus consommateurs de carburant que les ligneurs.
Les données récoltées ont également permis de souligner l'importance de la prise en compte des prises accessoires et rejets en mer. En effet, pour 1 kg de merlu débarqué, 5 kg de rejets sont recensés pour la pêche au chalut contre 0,21 kg pour la pêche à la ligne de traîne.
Ainsi la performance environnementale globale de la production de filets de merlu ne pourra être améliorée que via une réduction de la consommation de carburant des navires de pêche. Cependant une minimisation des impacts dus aux activités post-pêche, comme le transport, permettrait une réduction non négligeable des coûts pour les vendeurs, grossistes et consommateurs.
De plus, il ressort de cette étude un net avantage environnemental pour la pêche à la ligne en termes d'évaluation environnementale et de prise en compte des rejets.

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Cet article s'intéresse à l'évaluation environnementale de deux systèmes d'élevage de crevettes chinoises : un élevage semi-intensif destiné à une commercialisation locale (Shangai) et un élevage intensif destiné à l'export (Chicago).
La méthodologie de l'analyse du cycle de vie (ACV) a été déployée avec pour unité fonctionnelle une tonne de crevettes produite. L'évaluation a été réalisée de la larve à la sortie du site d'élevage en incluant l'écloserie. Les impacts liés au conditionnement et à la distribution des crevettes de l'exploitation au lieu de vente ont également été évalués.
La comparaison des deux systèmes d'élevage montre que pour toutes les catégories d'impacts environnementaux considérés, les impacts du système d'élevage intensif sont quasiment deux fois plus élevés que ceux du système semi-intensif. En effet, le système d'élevage intensif présente une consommation énergétique 470 % plus élevée que le semi-intensif et nécessite 1 600 kg d'aliments pour 1 tonne de crevettes produite contre 907 kg pour le semi-intensif.
L'ACV de la production à la distribution des crevettes a montré que la phase de production était de loin la phase la plus impactante, avec la production d'aliments, la consommation d'électricité et le traitement des effluents en contributeurs majeurs pour les deux systèmes considérés.
Ainsi des systèmes de production durables devraient intégrer les pratiques des systèmes semi-intensifs pour une production de crevettes à plus faibles impacts environnementaux via l'utilisation de systèmes plus naturels. Cette étude souligne donc les enjeux environnementaux liés à la production intensive des produits de la mer, production croissante et pourtant moins respectueuse de l'environnement.

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Des conditions très favorables à l'eutrophisation ont été mesurées dans la baie de Nansha en Chine. Elles étaient principalement dues aux activités aquacoles présentes : pisciculture, 75 % de bars du Japon et 25 % de tambours à gros yeux (4 000 cages d'~1000 poissons avec une production de 250 kg/cage), conchyliculture et production d'algues.
Pour pallier à cette situation, une stratégie de biorestauration a été testée avec des cultures d'algues laminaires (au printemps et en hiver) et d'algues gracilaires (en été et en automne). Les essais, réalisés jusqu'alors, basés sur une aquaculture intégrée multi-trophique s'étaient montrés peu efficaces. L'objectif était donc de déterminer le ratio quantitatif optimal nécessaire entre les poissons, les coquillages et les algues.
Les résultats montrent que 451 m2 de laminaires et 690 m2 de gracilaires permettent d'absorber les rejets en azote et en phosphore d'une cage théorique d'élevage de 750 bars du Japon et 250 tambours à gros yeux. A l'échelle de la baie dans son ensemble (4 000 cages), il faudrait donc 1,8 millions de m2 de laminaires et 2,7 millions de m2 de gracilaires.

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Parmi les 100 000 substances chimiques synthétisées par l'homme, un nombre important parvient aux milieux aquatiques après utilisation et certaines de ces substances sont connues pour poser de réels problèmes environnementaux et de santé humaine (les pesticides, certaines substances industrielles telles que les composés organochlorés, certains médicaments et produits cosmétiques...).
Le triclosan (TCS) est une substance antibactérienne à large spectre présente dans de nombreux produits industriels (additifs aux plastiques), vétérinaires et domestiques (savon, dentifrice, déodorant...). Sa structure de diphénil éther est proche d'autres contaminants tels que les PCB, les PBDE, le bisphénol A et les dioxines. Le TCS est commercialisé sous différents noms : Irgasan, Aquasept, Sapoderm...
Le TCS est plus ou moins dégradé selon les stations d'épuration et la demande des consommateurs en produits antimicrobiens est telle que la substance est mesurée dans tous les compartiments environnementaux : eaux douces et estuariennes, sols, sédiments, espèces aquatiques et même chez l'homme.
Le TCS montre un potentiel de bioaccumulation dans certaines espèces. Chez les poissons de rivière exposés à des rejets de stations d'épuration les concentrations en TCS dans le plasma sont très faibles (< 10 ng par gramme de plasma). Il n'y a pas de données sur les espèces marines consommées.
S'il ne présente pas de toxicité aigüe et s'il n'est ni mutagène, ni cancérigène, ni tératogène pour les mammifères (dont l'homme), le TCS se révèle très toxique pour les algues et exerce des effets sur la reproduction et le développement des poissons.
A cause de la résistance aux antibiotiques qu'il induit et à cause de ses propriétés de perturbateur endocrinien, l'utilisation du TCS devrait être strictement limitée d'autant que son efficacité antimicrobienne est mise en doute.

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Une méthode simple et rapide du dosage de l'histamine dans les produits de la pêche est décrite. Il s'agit d'une méthode de chromatographie sur couche mince (CCM) avec lecture par densitométrie.
L'histamine est extraite avec de l'éthanol à 80 %. Les extraits sont déposés sur une plaque cellulosique de CCM. Les molécules présentes dans les extraits sont séparées par chromatographie ascendante avec un mélange ammoniaque-éthanol 1/3 (v/v) comme phase mobile, puis visualisées par le réactif de Pauly et quantifiées par densitométrie.
La limite de détection de l'histamine est 20 mg/kg. Il s'agit d'une méthode de contrôle qui permet d'analyser simultanément plusieurs échantillons.
N.B. La méthode décrite est similaire à celle utilisée dans le passé par l'ISTPM en France. Le réactif de Pauly doit être manipulé avec précaution, il ne faut pas le prendre avec une spatule métallique car il présente un risque de crépitation surtout si la température du laboratoire est élevée.

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Une méthode alternative au " nez électronique " est proposée pour évaluer la fraîcheur de poisson en temps réel. Les tests ont été effectués sur des poissons de la famille des carpes.
9 colorants chimiques, sensibles aux composés volatils apparaissant lors de l'altération du poisson, permettent d'évaluer par analyse d'image la qualité du poisson (mesures non destructives).

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Une méthode dédiée à l'authentification du saumon atlantique par PCR quantitative (technologie TaqMan) est décrite. Cette méthode est validée par l'analyse de produits transformés variés (produits fumés, conserves, carpaccio,...) et d'échantillons de références de Salmonidés (plusieurs espèces de saumon et truite). Elle affiche un seuil de détection minimum de 50 pico grammes.
Les résultats montrent que 5 % des produits analysés étaient mal étiquetés.

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Cet ouvrage de référence en biologie et histologie des poissons présente 450 micrographies histologiques originales dédiées aux différentes espèces. Il vient compléter la littérature de synthèse et propose des notions d'anatomie, de physiologie, de taxonomie et d'éthologie (étude du comportement). Cet atlas illustré est disponible en version papier et en version pdf.
A noter qu'un certain nombre de coupes histologiques sont aussi disponibles sur le site web HISTOFISH réalisé par les auteurs du livre, de l'Unité de biopathologie vétérinaire du Laboratoire de morphologie fonctionnelle de l'Université libre de Bruxelles :

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