Notice
La surveillance des phycotoxines dans les coquillages du milieu marin. Le réseau REPHY : objectifs, stratégies, et principaux résultats
Belin C.
Ifremer, Nantes ; E-mail : catherine.belin@ifremer.fr
Bulletin épidémiologique, santé animale et alimentation, 2011, n° 45, p. 19-23
Adresse internet : http://www.anses.fr/bulletin-epidemiologique/Documents/BEP-mg-BE45.pdf
Résumé
Le REPHY est un réseau de surveillance des micro-algues productrices de toxines susceptibles de s'accumuler dans les produits marins et de ces toxines dans les coquillages. Il est réalisé dans le cadre de la réglementation européenne.
Trois groupes de toxines associés à des algues phytoplanctoniques toxiques sont ainsi suivis :
(i) les toxines lipophiles qui regroupent :
- les toxines produites par Dinophysis (ex diarrhéiques, DSP) : l'acide okadaïque, ses dérivés et les pecténotoxines,
- les azaspiracides, à effets diarrhéiques également,
- les yessotoxines ;
(ii) les toxines produites par Alexandrium : la saxitoxine (ex-paralysantes, PSP);
(iii) les toxines produites par Pseudo-nitzschia : celles de la famille de l'acide domoïque (ex-amnésiantes ASP).
Enfin, une autre famille non réglementée à ce jour est également surveillée en Méditerranée : les palytoxines, produites par Ostreopsis (voir notice Bibliomer n°2012-232S). La détection et la quantification des toxines dans les coquillages sont réalisées par les méthodes officielles d'analyse.
Les toxines lipophiles sont présentes tous les ans dans des coquillages de nombreuses régions de France, alors que les toxines de la famille de la saxitoxine ne sont pratiquement plus observées depuis 2005. Quant aux toxines de la famille de l'acide domoïque, elles touchent le plus souvent les coquilles St-Jacques, mais aussi d'autres coquillages.