Notice
Aquaculture et parasites zoonotiques transmis par les poissons : une synthèse
Fishborne zoonotic parasites and aquaculture : a review
Lima dos Santos * C.A.M. , Howgate P.
* Rua Cel E. Souza Gomes, 510/cob, 22620-320 Rio de Janeiro, RJ, Brazil ; E-mail : dossantoscarlos@globo.com
Aquaculture, 2011, Vol. 318 (3-4), p. 253-261 - Doi : 0.1016/j.aquaculture.2011.05.046 - Texte en Anglais
à commander à : l'auteur, l'éditeur ou à l'INIST
Analyse
Un grand nombre de parasites infectent les poissons. Seuls quelques-uns peuvent provoquer des maladies chez l'homme du fait de la consommation de poissons crus infectés, insuffisamment cuits ou mal conservés, notamment :
- des trématodes de la famille des Opisthorchiidae et des Heterophyidae,
- des nématodes: Anisakidae et Digenea,
- et des cestodes : Diphyllobothridae.
La transmission de ces parasites par les poissons pêchés a été bien documentée. Par contre, le rôle des poissons élevés dans cette transmission a longtemps été négligé et ce n'est que récemment qu'il a fait l'objet d'études plus importantes.
Cette publication synthétise les preuves récentes de la présence de parasites pathogènes dans les poissons issus de l'aquaculture. Les risques relevés concernent essentiellement des trématodes dans des poissons d'eau douce comme la carpe en Asie, et des cestodes et nématodes dans les Salmonidés.
Une étude de la FAO en Asie a montré l'efficacité de la mise en place des principes de l'HACCP pour diminuer le nombre de parasites. Les résultats montraient, en effet, que les carpes élevées dans des étangs gérés sous HACCP n'étaient pas infectées par des parasites métacercaires, contrairement à celles élevées dans des étangs gérés avec les pratiques locales conventionnelles.
En fonction de la zone géographique et de l'espèce de poisson élevée, un système HACCP pourrait donc être employé dans les piscicultures afin de mieux maîtriser les risques parasitaires.
N.B. Les tableaux présents recensent les parasites trouvés dans les poissons d'élevage (avec la publication source). Par contre, il n'y a d'indication ni sur les niveaux d'infestation, ni sur les parties infectées. Est-ce un ou plusieurs parasites qui ont été observés ? Se trouvaient-ils dans les viscères ou dans les filets ?