Notice

  • Bibliomer n° : 47 - Septembre 2009
  • Thème : 3 - Qualité
  • Sous-thème : 3 - 2 Nutrition
  • Notice n° : 2009-4918

Approche quantitative introduisant les risques du méthylmercure et les bénéfices des acides gras oméga 3 pour établir des conseils de consommation de poisson par espèces

Quantitative Approach for Incorporating Methylmercury Risks and Omega-3 Fatty Acid Benefits in Developing Species-Specific Fish Consumption Advice

Ginsberg * G.L., Toal B.F.

* Connecticut Department of Public Health, 410 Capitol Ave,Mail Stop 11CHA, Hartford, CT 06134 USA ; Tél.: 860.509.7750 ; Fax : 860.509.7785 ; E-mail : gary.ginsberg@po.state.ct.us

Environmental Health Perspectives, 2009, Vol. 117 (2), p. 267-275 - Doi : 10.1289/ehp.11368 - Texte en Anglais

à commander à : l'auteur, l'éditeur ou à l'INIST


Résumé

L'objectif de cette étude était de développer une méthode quantitative d'analyse des bénéfices/risques d'espèces de poissons prises individuellement en fonction de leurs teneurs en méthylmercure et en oméga 3. Seize poissons ont été étudiés et correspondaient aux espèces les plus consommées aux Etats-Unis.
Les auteurs ont comparé différentes analyses bénéfices/risques et publications sur les impacts des oméga 3 et du méthylmercure sur les maladies cardiovasculaires d'une part, et sur le développement neuronal de l'enfant d'autre part. A partir de ces synthèses, ils ont estimé les doses pour lesquelles un effet, qui avait pu être quantifié, était observé. A partir de cette estimation et des teneurs trouvées dans les poissons étudiés, un modèle mathématique a été établi pour évaluer le bénéfice/risque net de l'espèce considérée en fonction de sa fréquence de consommation (de 1 à 4 portions par semaine pendant plusieurs mois).
En ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires et le développement neuronal, les résultats indiquent que seules certaines espèces sont associées à des bénéfices nets estimés supérieurs aux risques, aux fréquences de consommation recommandées et plus (2 fois par semaine). Il s'agit, par exemple, du saumon d'élevage, du hareng et de la truite. Au contraire, pour d'autres espèces comme les requins et les espadons, les risques sont bien supérieurs aux bénéfices. Les autres espèces se trouvent en situation intermédiaire, avec des bénéfices ou risques nets faibles. Les effets sont beaucoup plus marqués et négatifs sur le développement neuronal.
Les auteurs concluent en classant les poissons étudiés en 4 catégories : " ne pas consommer ", consommer " 1 fois par semaine ", " deux fois par semaine ", ou " de façon illimitée ".
Ils indiquent également que leurs résultats sont à tempérer par le fait que d'autres nutriments et contaminants devraient être pris en compte, et que des incertitudes existent dans les relations doses-réponses, en particulier pour le mercure.


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