Notice
Impact de la méthode de capture et de la durée de chalutage sur le bon état de la langoustine, Nephrops norvegicus
Impact of capture method and trawl duration on the health status of the Norway lobster, Nephrops norvegicus
Ridgway I.D.*, Taylor A.C., Atkinson R.J.A., Chang E.S., Neil D.M.
* Institute of Biomedical and Life Sciences, Graham Kerr Building, University of Glasgow, Glasgow G12 8QQ, Scotland, UK ; E-mail : osx405@bangor.ac.uk
Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, 2006/12/12, Vol. 339 (2), p. 135-147 - Texte en Anglais
Résumé
Pour des raisons économiques et logistiques, une proportion accrue de langoustines (Nephrops norvegicus) pêchées en Ecosse sont commercialisées vivantes à l'export. Cet article présente les résultats de divers essais réalisés pour étudier l'impact de la méthode de capture et de la durée de chalutage sur les niveaux de stress, les dégradations du produit et le taux de mortalité.
Le stress a été analysé suivant diverses méthodes de pêche (casier et chalut), les chalutages ont été effectués au printemps et à l'automne avec des traits de courte durée (1 h) et de durée plus longue (5 h) ; la qualité des langoustines a été évaluée par une gamme de mesures physiologiques (le l-lactate de l'hémolymphe, l'hormone hyperglycémique des crustacés ou CHH et des concentrations en glycogène du muscle abdominal), un test immunologique (comptage des cellules sanguines ou THC) et des évaluations physiques (mortalité, % d'abîmées).
Les langoustines pêchées au casier étaient généralement moins stressées que celles issues des traits de chalut (taux de l-lactate et concentration en CHH plus faible). La durée du chalutage n'a pas modifié de façon significative les paramètres physiologiques, mais la saison a un effet significatif sur les concentrations en l-lactate (taux supérieur en septembre), de même que le moment de la pêche dans la journée (concentrations supérieures le matin).
Sans tenir compte de la saison de pêche on a observé un taux de mortalité plus faible dans les lots de langoustines issus d'un chalutage court et lors des pêches effectuées à l'aube. Les taux les plus élevés d'individus abîmés ont été observés au printemps lors des chalutages de 5 heures, à cette époque de l'année les carapaces sont moins dures qu'en septembre.