Notice
Un modèle de simulation du développement durable des filières littorales : aquaculture, pêche, environnement, et marché du travail
A simulation model of sustainability of coastal communities: Aquaculture, fishing, environment and labour markets
McCausland W.D., Mente E.*, Pierce G.J., Theodossiou I.
* Department of Zoology, School of Biological Sciences, University of Aberdeen, Tillydrone Avenue, AB24 2TZ Aberdeen, Scotland, UK ; Tél : +44.1224.272867 ; Fax : +44.1224.272396 ; E-mail : e.mente@abdn.ac.uk
Ecological Modelling, 2006-03, Vol. 193 (3-4), p. 271-294 - Texte en Anglais
Résumé
Un modèle bio-économique a été développé pour simuler a) les interactions biologiques existant entre les activités de pêche traditionnelle, l’aquaculture et l’environnement marin et b) les interactions du marché du travail en zone côtière avec l’environnement réglementaire.
Le modèle a été calibré à l’aide d’informations déjà publiées sur les fermes piscicoles, la pêche, les stocks exploités et l’emploi. Les stocks exploités par la pêche ont été considérés comme une seule entité qui serait soumise à une reconstitution naturelle constante. La production aquacole est décrite par une fonction de production standard de Cobb-Douglas. La variable emploi au sein de la population côtière a été répartie en 4 composantes : (1) pêche traditionnelle, (2) aquaculture, (3) autres emplois, (4) personnes sans emploi. Les simulations réalisées sur l’effet d’une régulation plus stricte des pêcheries et de l’aquaculture aboutissent, suivant le secteur considéré, à des constats différents.
Un renforcement de la réglementation appliquée aux activités de pêche traditionnelle conduit inévitablement à une réduction de l’emploi en pêche. En revanche, une réglementation accrue en aquaculture n’entraîne pas nécessairement une limitation de la croissance de ce secteur, dont l’importance comme source alternative d’emplois est soulignée. Toutefois, le modèle testé ne prend pas en compte les effets potentiellement défavorables d’événements stochastiques catastrophiques dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture (ex. : défaut de recrutement dans les populations de poissons sauvages, perte de stock en élevage) et les pronostics relativement optimistes délivrés pour l’aquaculture doivent être considérés avec précaution.
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