Notice
Revue bibliographique. Normaliser les méthodes d'analyse dans le cadre de la maîtrise de la sécurité microbiologique française des aliments : atout ou contrainte
Leclercq A.*, Lombard B., Mossel D.A.
* Université Catholique de Louvain, Faculté des sciences agronomiques, Unité de microbiologie MBLA, 2 place Croix du Sud, Boîte 12, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique - E.mail : leclercq@mbla.ucl.ac.be
Sciences des Aliments, 2000, n° 20, p. 179-202
Résumé
De nombreuses méthodes microbiologiques de recherche ou de dénombrement des micro organismes ont été développées et sont largement utilisées en routine. Cependant le développement du commerce international et de l’assurance qualité dans les laboratoires ont conduit à la nécessité d’une harmonisation de ces méthodes. Pour résoudre ces problèmes, la normalisation paraît être la solution la plus correcte. Elle peut être réalisée sous plusieurs formes : au niveau national (AFNOR), au niveau européen : Comité européen de normalisation (CEN), ou au niveau international : Organisation internationale de normalisation (ISO). Actuellement ces organisations favorisent les normes horizontales d’analyses microbiologiques des aliments et la reconnaissance mutuelle des normes Mais dans tous les cas, la définition d’un critère microbiologique pour considérer la qualité hygiénique des aliments (approche du CODEX) ne peut pas être effectuée sans y adjoindre une méthode donnée d’analyse puisque le résultat dépend énormément de la méthode sélectionnée. L’établissement de normes n’est pas une chose facile quand il s’agit d’obtenir un consensus sur un texte de référence. La normalisation simplifie les aspects techniques de l’analyse alimentaire tout en aidant les laboratoires dans la gestion de leur assurance qualité. Elle permet également la clarification des prestations entre les laboratoires et leurs clients en définissant un langage commun. Ses désavantages résident dans sa rigidité et dans sa lente évolution.