Notice
Aspects nutritionnels du poisson
Nutritional aspects of fish
Artemis P., Simopoulos M.D.
Seafood from Producer to Consumer, Integrated Approach to Quality. Proceedings of the International Seafood Conference, 1997, Noordwijkerhout, The Netherlands, 1995, 13-16 Nov., p. 589-607 - Texte en Anglais
Résumé
Les études épidémiologiques montrent que les populations qui consomment de manière courante du poisson ont des risques plus faibles de contracter des maladies cardio vasculaires, des cancers ou d'être atteintes d'hypertension. Les expérimentations sur animaux et les études cliniques montrent que l'ingestion d'huiles (riches en EPA et DHA) ou de quantité croissante de poisson diminue le taux de mortalité de personnes ayant des antécédents cardiaques. Le poisson jouerait donc un rôle préventif dans les maladies coronariennes. Chez les animaux, l'ingestion d'huile de poisson entraîne la diminution de la taille et du nombre des tumeurs. Les huiles de poisson ont des propriétés hypolipémiante (diminution du taux de triglycérides), hypotensive, antithrombique et antiinflammatoire de par leur action sur le métabolisme des prostaglandines, sur les membranes cellulaires et les échanges entre cellules. Le DHA est indispensable pour le fonctionnement normal du cerveau et la vue chez le prématuré et probablement chez l'ensemble des nourrissons. Les laits maternisés doivent contenir du DHA. Pour les mêmes raisons, la femme enceinte ou allaitante doit consommer du poisson 2 à 3 fois par semaine.
Bien que l'intérêt des études récentes se porte principalement sur les effets bénéfiques des acides gras omega-3, le poisson est également une bonne source de protéines. Il contient peu de calories, et permet un bon apport en fer, zinc, cuivre, fluor, iode, calcium, magnésium, potassium, sélénium, et vitamines B12, riboflavine et niacine. Le poisson est un aliment parfait lorsqu'il est libre de tout contaminant et peut être consommé couramment pour un maintien en bonne santé et pour prévenir de maladies chroniques.