Notice
Emballage et conditionnement. Synthèse d'articles sur le sujet . Du nouveau dans l'emballage poisson. Trois emballages de produits de la mer primés. Le parler vrai : le nouveau défi du packaging. Films : une technologie sophistiquée. Emballage : les sept tendances du futur. Barquettes : l'outil du libre service
Guillot D., Renard A.C., Chegaray S.
Produits de la Mer, 1998, n° 47, p. 73 et 105-130
Analyse
L’emballage est devenu un élément stratégique pour le développement et la conquête de nouveaux marchés. Cela est particulièrement vrai pour les produits de la mer depuis leur entrée dans la grande distribution : le besoin de nouveaux packagings adaptés à la vente en libre service (LS) et la restauration hors foyer croît avec la demande des distributeurs et consommateurs.
Concevoir des emballages adaptés aux besoins tant des industriels, des distributeurs, que des consommateurs, est de plus en plus complexe. En effet, depuis une dizaine d’années, le consommateur ne se laisse plus séduire aussi facilement par un packaging accrocheur. Il y recherche un véritable service, demande qui s’ajoute aux impératif logistiques :
- une bonne protection du produit (conservation, protection contre des chocs...) ;
- une grande praticité (facilité de transport, d’ouverture et de fermeture, de stockage, enveloppes supportant la congélation et le micro-ondes...) ;
- une information complète sur le produit et son utilisation (provenance, date et mode de production, la possibilité de visualiser tout ou partie du produit, qualités nutritionnelles, mode de cuisson, recettes... );
- un certain respect de l’environnement (biodégradable, recyclable, moins de matériaux...) ;
- l’emballage doit aussi répondre aux besoins des industriels et des distributeurs en terme de souplesse d’utilisation, traçabilité, adaptabilité à la demande du consommateur, stockage, publicité...
Ces impératifs se traduisent tant en terme de présentation du produit qu’en type de matériaux (film transparent permettant de voir le produit, cartons plus résistant à l’eau, se salissant moins au contact de corps gras, ...), et technique de conservation utilisés (sous vide, atmosphère contrôlée, ...). Dès lors, se pose le problème du coût. L’emballage représente en moyenne 20% du prix d’achat d’un produit. Pour un produit haut de gamme, il peut représenter jusqu’à 40% de ce coût. Mais le problème se pose d’appliquer les innovations aux premiers prix, où ce pourcentage ne peut décemment dépasser les 10%. De plus, industriels et distributeurs hésitent à trop investir dans un packaging, car l’évolution de la réglementation et la versatilité croissante du consommateur impose une remise en cause constante des emballages. Ce secteur est d’ailleurs l’un des plus innovants (matériaux, méthodes de conditionnement, machines...), en particulier sous la poussée de la grande distribution, pour s’adapter à la vente en libre service et la restauration hors foyer.
Analyse réalisée par : Rognon A.G. / OFIMER
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