Notice

  • Bibliomer n° : 27 - Septembre 1996
  • Thème : 3 - Qualité
  • Sous-thème : 3 - 2 Nutrition
  • Notice n° : 1996-0482

L'iode dans la nourriture et le régime alimentaire britannique

Iodine in British foods and diets

Lee S.M., Lewis J., Buss D.H.

Ministry of Agriculture, Fisheries and Food, Nobel House, 17 Smith Square, London SWIP 3JR

British Journal of Nutrition, 1994,, n° 72, p. 435-446 - Texte en Anglais


Analyse

La déficience en iode est reconnue comme un problème majeur de santé publique au plan mondial. Cependant, en Grande Bretagne, les niveaux d'iode sont généralement élevés et les goitres sont maintenant rares.
Cette forte teneur en iode s'explique par les concentrations moyennes constatées dans le lait collecté. Au cours des années 1990-1991 dans 13 zones différentes en 4 occasions, la teneur moyenne était de 150µg/kg (compris entre 40 et 310 µg/kg) avec cependant une différence saisonnière importante : 210 µg/kg en hiver contre 90 µg/kg en été. Les différences régionales sont moins prononcées.
Dans les poissons et les produits à base de poissons, les teneurs en iode sont comprises entre 110 et 3280 µg/kg. Les mulets ont les plus faibles teneurs et les filets de Haddock les plus fortes ; les coques, les moules, la morue et le maquereau ont également des teneurs qui dépassent 1000 µg/kg.
Les algues comestibles contiennent entre 4300 et 2660000 µg/kg. Les régimes alimentaires supplémentés à base d'algues peuvent apporter en moyenne 1000 µg/kg si la dose journalière maximale recommandée par le fabricant est respectée. Pour les autres suppléments contenant de l'iode, le niveau moyen est de 104 µg.
Bien que les poissons contiennent des niveaux élevés d'iode, ils interviennent pour moins de 10% dans l'apport de cet élément car leur consommation est faible.
La prise d'iode estimée lors d'une étude du régime alimentaire total a été de 173 µg/jour en 1985 (277 µg/jour si des aliments à haute teneur en iode sont inclus) et 166 µg/jour en 1991.
Ces niveaux sont supérieurs à la référence admise au Royaume Uni qui est de 140 µg/jour pour les adultes mais bien inférieure à la dose prévisionnelle maximale définie par le Comité d'expert sur les additifs dans la nourriture qui est de 1000 µg/jour.
Analyse réalisée par : Léglise M. / IFREMER


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