Notice
Analyses rapides : un vaste choix
Lemoine D.
RIA, 1995-11, n° 45, octobre-novembre, p. 142, 145, 146, 147
Résumé
Déceler dans un produit un germe dont la présence dénature ses qualités organoleptiques ou, pire, un microorganisme pathogène, est devenu une priorité absolue pour tous les industriels.
A l'heure actuelle les solutions proposées engagent des technologies différentes physico-chimiques ou biochimiques. Fiabilité, rapidité et coût de l'analyse restent toujours les critères de choix pour un laboratoire de contrôle.
Un tableau récapitulatif présente les différentes techniques d'analyse physico-chimique (Epifluorescence, Cytométrie en flux, ATPmétrie, Impédancemétrie, Bioélectrochimie), biochimiques (Sonde nucléique, Immunologie, milieux gélosés). Le fournisseur, la durée d'analyse, le seuil de détection, la validation AFNOR, l'espèce microbienne recherchée ainsi que le nom commercial du test ou de l'appareil sont précisés pour chaque technique.
Les techniques physico-chimiques présentent l'avantage de donner une réponse relativement rapide avec des seuils de détection relativement bas mais l'absence de spécificité entre espèce et la non appréciation de la viabilité cellulaire en sont les inconvénients.
Les tests biochimiques sont caractérisés par leur haute spécificité mais s'avèrent généralement moins rapides.
Si le choix offert aux industriels est de plus en plus large, la technique idéale qui conjuguerait rapidité et spécificité reste à inventer.
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