Notice

  • Bibliomer n° : 23 - Décembre 1995
  • Thème : 3 - Qualité
  • Sous-thème : 3 - 1 Sécurité alimentaire
  • Notice n° : 1995-0397

L'hypersensibilité au poisson. I. Résultats de tests d'allergie alimentaire due au poisson in vitro et cliniques

Fish hypersensitivy. I. In vitro and oral challenge results in fish-allergic patients

Bernhishel-Broadbent J.*, Scanlon S.M., Sampson H.A.

* Clinical Associate Physician Award Grant CA 16754

Journal of Allergy and Clinical Immunology, 1992, n° 89, p. 730-737 - Texte en Anglais


Analyse

L'étude effectuée avait pour objet d'évaluer si un patient allergique à une espèce de poisson pouvait consommer sans risque d'autres espèces halieutiques. Elle fut réalisée sur une population de onze patients âgés de 6 à 20 ans.
La sensibilité aux espèces étudiées (10) a été évaluée au moyen de tests dermiques et oraux ainsi que par le biais de tests biochimiques (présence dans le sérum des patients d'IgE se fixant aux protéines des extraits de poisson testés).
Les tests dermiques ont montré que 8 patients sur 11 développaient des réactions positives aux 10 espèces de poisson sélectionnées et 3 patients apparaissaient sensibles au moins à deux espèces. La pratique des tests oraux a révélé que 7 patients développaient une réaction allergique à une espèce seulement, 1 patient à deux espèces et 2 patients à trois espèces. Par contre un patient n'a pas réagi aux espèces étudiées, au moyen du test oral. Une apparente contradiction est également révélée entre les tests biochimiques et les tests oraux puisque certains patients déclarés positifs au moyen des tests employant les IgE se sont avérés comme n'étant pas cliniquement allergiques à l'espèce considérée. Ces différences dans les résultats obtenus, sont toutefois aisément explicables, par les différences de méthodologie.
Indépendamment de cet aspect méthodologique, l'étude montre surtout que l'allergie alimentaire apparaît associée à un nombre limité d'espèces, qui peuvent varier d'un patient à un autre. Ce résultat est important car le traitement des allergies consécutives à la consommation de poisson préconise actuellement le bannissement total de cette denrée du régime alimentaire. Par ailleurs, ce travail a également démontré que le traitement thermique avait un effet dénaturant sur les extraits protéiques testés et notamment sur les extraits de thon ou de maquereau.
Ce dernier aspect apparaît intéressant notamment si l'effet dénaturant s'applique sur les principales protéines allergéniques.
Analyse réalisée par : Fleurence J. / IFREMER


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