Notice

  • Bibliomer n° : 16 - Novembre 1994
  • Thème : 3 - Qualité
  • Sous-thème : 3 - 1 Sécurité alimentaire
  • Notice n° : 1994-0284

Concentration en mercure dans les poissons frais et salés des Iles Canaries

Concentrations of mercury in fresh and salted marine fish from the Canary islands

Diaz C., Gonzalez Padron A., Frias I., Hardisson A.*, Lozano G.

* Department of Public Health, University of La Laguna, 38071 La Laguna, Tenerife, Canary Islands, Spain

Journal of Food Protection, 1994, Vol. 57 (3, mars), p. 246-248 - Texte en Anglais


Résumé

Le mercure dans le poisson se présente le plus souvent sous forme organique qui est la plus toxique. Sa concentration s'accroît dans la chaîne alimentaire et beaucoup de facteurs interviennent dans l'accumulation du métal. Ces facteurs sont l'âge, la taille, l'espèce et le sexe, la localisation géographique, les actions saisonnières, etc...
La plupart des gouvernements ont adopté des mesures strictes prescrivant des teneurs en mercure total dans les produits de la pêche. Les valeurs admises sont comprises entre 0,3 et 1 ppm.
Pour doser le mercure, plusieurs méthodes d'analyses ont été testées : la spectrophotométrie, l'activation neutronique, la fluorescence atomique, la voltamétrie et la potentiométrie, parmi d'autres.
Le but du travail présenté est d'établir une méthode simple et efficace de digestion pour la détermination du mercure chez le poisson.
Cette étude a permis d'établir des tableaux de concentration de mercure chez les espèces de poissons frais et salés des Iles Canaries.
Ces niveaux moyens sont compris entre 0,014 ppm chez le pageot commun (Pagellus erythrinus) et 0,970 ppm chez le sabre argenté (Lepidopus caudatus) pour des poissons frais et entre 0,043 ppm chez le sar commun (Diplodus sargus cedenati) et 0,172 ppm chez le requin Hâ (Galeorhinus galeus) pour des poissons salés.
Les variations sont donc beaucoup plus faibles chez les poissons salés.
La contamination mercurielle des espèces des Canaries étudiées dans ce document est significativement plus faible que celle observée chez les poissons de Méditerranée.


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