Notice

  • Bibliomer n° : 2 - Mai 1992
  • Thème : 3 - Qualité
  • Sous-thème : 3 - 2 Nutrition
  • Notice n° : 1992-0038

Intérêt nutritionnel de la sardine fraîche pêchée en mer Méditerranée . Information communiquée par l’Office Régional de la Mer

De Koning A.J., H Mol T.

Cahiers de Nutrition et de Diététique, 1991-12, n° 6, décembre


Analyse

Parmi les 12 000 espèces de poissons, la sardine est l'un des plus consommés, et l'un des plus méconnus, car ses qualités sont masquées par l'image de la boîte de sardine.
Parmi les vertus nutritionnelles de la sardine, l'une des principales, est la présence de lipides particuliers: les acides gras de la famille des omégas 3, dont les propriétés vasculo protectrices sont maintenant bien établies .
Le poisson exerce un effet cardioprotecteur spécifique pour des doses relativement modestes : 30g. en moyenne par jour soit 2 repas de poisson par semaine .
Les mécanismes qui sous tendent cet effet protecteur sont dus à deux acides gras particulier de la série oméga trois: l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), intervenant à divers stades de l'athérogénèse. Ces acides gras ont des vertus anti thrombotiques et anti athéroscléroses.
La sardine est l'un des poissons gras les plus riches en lipides (environ 10%) et spécifiquement en acide gras oméga 3 (20 à 30%). L'EPA et le DHA sont chacun présents à un taux supérieur à 10%. Ce taux est d'ailleurs plus élevé chez les poissons sauvages comme la sardine.
Le rapport acide gras insaturés sur acide gras saturés est excellent puisque proche de deux. Le taux de cholestérol compris entre 60 et 90mg pour 100g. est inférieur à celui des oeufs et de la viande .
La supplémentation en huile de poisson induit une augmentation en EPA et DATIA et une diminution de l'acide linoléique dés les premiers jours avec un plateau en 1 à 4 semaines . On note également une diminution des triglycérides. L'effet sur les LDL est plus controversé . Par ailleurs, d'autres mécanismes antiathérogènes interviennent . La production de PDGFc (Plateled Derived Growth Factor) issue des cellules endothéliales est réduite, il y a donc inhibition de la prolifération des cellules musculaires lisses impliquées dans l'athérogènèse. Un apport important d'huile de poisson diminue le taux de plaquettes de 10 à 30%.
Avec un taux de 20%, 1a sardine est un des poissons les plus riches en protéines. La bonne répartition en acides aminés indispensables explique que 150 g. de sardine suffisent à couvrir 100%des besoins quotidiens ; quant aux glucides, ils sont quasiment inexistant leur teneur étant de 0,1g/100g.
La valeur calorique de la sardine fraîche qui est de 170 kcal pour 100 g. est proche de celle des viandes. De plus les acides gras d'origine marine entraideraient une prolifération moindre du tissus adipeux.
l50 g de sardine couvrent les besoins journaliers en vitamines D et E, l'apport en vitamine A n'est pas négligeable ; sa teneur en sodium est faible. En revanche une part de sardine couvre 30% des besoins journaliers en potassium et 15% de ceux en magnésium. L'apport en fer est de 3 à 4 mg/l00 g. Enfin, ce poisson pêché au large de la mer Méditerranée présente un taux de mercure particulièrement faible.


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