Notice

  • Bibliomer n° : 1 - Mars 1992
  • Thème : 3 - Qualité
  • Sous-thème : 3 - 1 Sécurité alimentaire
  • Notice n° : 1992-0019

Estimation de la consommation alimentaire des sulfites en France

François Collange M., Pernot F., Succhete M., Mareschi J.P.

Cahiers de Nutrition et de Diététique, 1991, Vol. XXVI (5), p. 352-358 - Texte en


Analyse

L'anhydrite sulfureux SO2 et les sulfites sont couramment utilisés dans les industries agro-alimentaires pour leurs propriétés bactériostatiques voire bactéricides; ils protègent également contre le brunissement enzymatique ou non des denrées.
En terme de sécurité alimentaire, leur emploi est soumis à autorisation et une D.J.A. de 0,7 mg/kg p.c. leur a été attribuée.
Il existe en France une double volonté : d'essayer de faire un bilan de leur consommation et de tenter de maîtriser les possibilités d'extension des autorisations d'emploi.
Une collecte des données disponibles a été entreprise pour tenter d'estimer par deux méthodes : une globale et l'autre segmentée différents niveaux d'ingestion au sein de la population française.
Les auteurs ont recherché les aliments vecteurs, leurs quantités commercialisés, estimé les consommations moyennes par habitant et par an, en fonction des deux méthodes, les niveaux d'ingestion, les populations à risque.
Un tableau présente les quantités maximales d'emploi autorisées. Elles se retrouvent chez la morue (blanchiment) et les poissons et autres produits de la pêche séchés (1 000 mg/kg).
L'estimation des consommations d'aliments et de boissons vecteurs de sulfite en France montre que les boissons alcoolisées arrivent largement en tête 125.3 l pour l'année 1988-1989 dont 83.3 l pour le vin contre 0.29 kg pour la morue, 0.2 kg pour la crevette et 0.17 kg pour la langoustine.
A l'exception des abricots secs et des pommes de terre préparées sous vide les teneurs résiduelles sont toujours inférieures aux quantités autorisées.
Résultats :
La méthode globale montre que la consommation moyenne des sulfites pour l'ensemble de la population est égale à 20 mg/jour/personne si l'on se base sur un poids moyen standard de 60 kg/personne. Les boissons alcoolisées représentent 90.2 % de l'apport total estimé et le vin a lui seul 85.2 %. Elle est respectivement de 40 mg et 60 mg/jour/personne pour les 90e et 95e percentiles soit à la limite ou audessus de la D.J.A..
La population à risque représente 5 à 10% de la population totale.
La méthode segmentée confirme ces résultats : la consommation moyenne s'élève à 1.96 mg/jour/personne chez les non consommateurs de boissons alcoolisées et 38 à 39.84 mg/jour/personne pour la population de plus de 14 ans consommatrice régulière de ces mêmes boissons.
Les classes d'âge les plus concernées par le risque de dépassement de la D.J.A. sont celles consommatrices régulières de boissons alcoolisées qui ont entre 40 et 75 ans.


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