La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2012
FAO
Rapport, 2012
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Résumé
Ce rapport, publié tous les 2 ans par la FAO, présente un bilan très complet sur la situation mondiale de la pêche et de l'aquaculture pour 2009 et 2010 voir 2011 suivant les données disponibles. Il garde la même structure en 4 parties que les rapport précédents.
La 1ère partie expose les grandes tendances de production, d'utilisation, de commerce et de consommation des ressources halieutiques.
La production mondiale a augmenté et passe de 142 millions de tonnes (MT) en 2008 à 148,5 MT en 2010 (154 MT en 2011 d'après les 1ères estimations). Cette production est composée de 88,5 MT de pêche de captures (77,5 MT de pêche marine et 11 MT de pêche continentale) et 60MT d'aquaculture (600 espèces produites).
La production destinée à la consommation humaine est de 128 MT ce qui représente une offre apparente par habitant de 18,6 kg (toujours en augmentation), ramenée à 15,4 kg en excluant la Chine dont la consommation a fortement progressé.
La production était commercialisée :
- à 41% sous forme de poisson vivant, frais ou réfrigéré,
- à 46% sous forme de produits congelés, fumés...,
- à 13% pour des usages non alimentaires
En 2010, la flotte de pêche mondiale était composée de 4,36 millions de bateaux dont 60% à moteur. Le nombre de pêcheur était d'~36 millions et celui des aquaculteurs d'~16 millions.
L'Asie a fourni 89% de la production mondiale aquacole en 2010. Un tiers de cette production est obtenue sans apport d'alimentation artificielle, comme pour les carpes qui sont les espèces aquacoles les plus produites au monde. La Chine reste de très loin le principal pays producteur (36 MT) suivie par l'Inde (~5 MT) et le Vietnam (~3MT).
L'Union Européenne reste le 1er importateur de produits aquatiques.
La crevette est quant à elle le produit le plus important en terme de valeur avec 15% de la valeur totale des produits halieutiques faisant l'objet d'un commerce international.
La 2nde partie aborde certaines problématiques liées à la pêche et à l'aquaculture :
- Intégration d'une démarche d'équité entre les sexes dans les secteurs de la pêche et de l'aquaculture,
- Meilleure préparation en vue des catastrophes et capacité de réaction accrue dans les pêches et l'aquaculture,
- La gestion de la pêche de loisir et de son développement,
- Les obstacles à une pêche à faible impact, économe en carburant : étude sur les améliorations techniques existantes pour réduire la consommation de carburant et l'impact sur les écosystèmes (contact avec les fonds marins, pêche non sélective entraînant captures accessoires et rejets...) - obstacles au changement et actions récentes
- Mise en pratique de l'approche écosystémique des pêches et de la production aquacole.
La 3ème partie présente une sélection d'études spéciales intitulées :
- Effets des politiques de gestion des pêches sur la sécurité de la pêche,
- La sécurité sanitaire des aliments demeure une composante essentielle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle,
- Aires marines protégées : un outil à l'appui de l'approche écosystémique des pêches,
- Offre et demande d'aliments et ingrédients aquacoles pour poissons et crustacés d'élevage: tendances et perspectives,
- Directives mondiales pour l'étiquetage écologique des pêches de capture et la certification en aquaculture,
- Les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO : le chapitre sur le poisson.
La 4ème partie s'intéresse aux perspectives concernant la durabilité des pêches de capture (possibilités, défis).