Notice

La surveillance sanitaire des coquillages vivants mis sur le marché en France

Marchal* J. , Favre P. , Carpentier M.

Direction générale de l'alimentation, Bureau des produits de la mer et d'eau douce, Paris ; E-mail : jacques.marchal@agriculture.gouv.fr

Bulletin épidémiologique, santé animale et alimentation, 2011, Vol. 45, p. 14-18

Adresse internet : http://www.anses.fr/bulletin-epidemiologique/Documents/BEP-mg-BE45.pdf


Résumé

Une surveillance sanitaire nationale des coquillages dans le milieu marin est réalisée, elle repose sur des critères microbiologiques, chimiques et phycotoxiniques (toxines des microalgues). Elle est organisée en réseaux gérés par l'Ifremer. Un échantillonnage régulier est défini annuellement pour chaque zone de production de coquillages.
Parallèlement à cette surveillance régulière, une stratégie d'alerte permet d'ajuster la fréquence des contrôles.
Dès que les résultats de la surveillance démontrent une contamination des coquillages supérieure au seuil sanitaire fixé par la réglementation européenne, la zone de production est fermée. La réouverture de la zone est possible après l'obtention de deux résultats successifs favorables.
En complément de cette surveillance sur nos côtes, les coquillages mis sur le marché sont contrôlés via les plans annuels mis en place par la DGAL (Direction générale de l'alimentation). Ceux-ci montrent un taux de conformité supérieur à 97% pour tout type de contaminant confondu. Cependant, indépendamment de ces mesures, la première cause de TIAC (toxi infections alimentaires collectives) liée à la consommation de coquillages en France est virale. C'est pourquoi une surveillance spécifique de la contamination virale est mise en place sur une zone définie comme à risque vis-à-vis de l'hépatite A (VHA), et des travaux sont en cours pour mieux évaluer et gérer le risque viral.