Notice

Les captures des pêcheries continentales

Inland capture fisheries

Welcomme * Robin L., Cowx Ian G., Coates David, Bene Christophe, Funge-Smith Simon, Halls Ashley, Lorenzen Kai

* Imperial College London, Division of Biology,Silwood Park, Ascot SL5 7PY, UK, E-mail : welcomme@btinternet.com

Philosophical Transactions of the Royal Society B , 2010, Vol. 365 (1554), p. 2881-2896 - Texte en Anglais

à commander à : l'auteur, l'éditeur ou à l'INIST


Résumé

Les captures des pêcheries continentales sont estimées à 10 millions de tonnes en 2008 par la FAO, ce qui représente une croissance de 3 % par an, reliée en partie à un meilleur enregistrement des données. Les prises réelles sont toutefois certainement beaucoup plus élevées.
Les pêcheries continentales sont complexes, diversifiées, en constante évolution et souvent peu connues ; ce qui empêche généralement d'évaluer leurs bénéfices, leur durabilité et l'efficacité des politiques de gestion lorsqu'elles existent. En effet, les sites sont variés (rivières, lacs, zones humides comme les marais...), de même que les types d'exploitation, le nombre d'espèces présentes et les pratiques des communautés de pêcheurs les exploitant.
De plus, de très nombreux facteurs influencent ces pêcheries en affectant leur écosystème. Certains d'entre eux dépendent des pratiques d'utilisation des sols et des demandes en eau. Parmi ces facteurs peuvent être cités : la pêche illégale ou non régulée, la sur-pêche, l'introduction d'espèce invasive, les variations climatiques, le contrôle des crues, les barrages, les modifications de tracé des rivières, l'agriculture, l'irrigation, la navigation, la croissance démographique, la demande en produits aquatiques, la gestion et régulation du site... Des tableaux présentent les différents facteurs, leurs mécanismes, leurs effets et les solutions préconisées par les auteurs.
Les perspectives des pêcheries continentales varient entre les continents. En Asie et en Afrique, les ressources sont très intensément exploitées. En Amérique centrale et du Sud, des possibilités d'accroissement des captures subsistent. Au nord et au sud des zones tempérées, les activités sont majoritairement tournées vers la pêche de loisir plutôt que vers la production alimentaire.
Les pêcheries continentales, souvent sous-estimées, ne sont pas à négliger. Elles participent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de millions de personnes en milieu rural.