Notice

Avis scientifique du Groupe sur les Contaminants dans la Chaîne Alimentaire du 19 mai 2010 relatif aux biotoxines marines dans les coquillages - imines cycliques (spirolides, gymnodimines, pinnatoxines et pteriatoxines) (Question nº: EFSA-Q-2006-065F)

EFSA Panel on Contaminants in the Food Chain (CONTAM); Scientific Opinion on marine biotoxins in shellfish - Cyclic imines (spirolides, gymnodimines, pinnatoxins and pteriatoxins)

EFSA Journal, 2010, Vol. 8(6):1628, p. 1-39 - Texte en Anglais

Adresse internet : http://www.efsa.europa.eu/fr/scdocs/doc/1628.pdf


Résumé

Les spirolides (SPX), les gymnodimines (GYM), les pinnatoxines (PnTX) et les pteriatoxines (PtTX) sont des biotoxines marines présentes dans les coquillages. Les SPX sont produites par le dinoflagellé Alexandrium ostenfeldii et les GYM par le dinoflagellé Karenia selliformis. L'organisme producteur des PnTX n'a pas encore été identifié, mais a été décrit comme étant également un dinoflagellé. Il a été suggéré que les PtTX sont issus des PnTX par biotransformation dans les coquillages.
Aucune information n'a été rapportée liant ces toxines à des intoxications chez des humains. Les SPX ont été identifiées en Europe (Méditerranée, côte Atlantique et mer du Nord). Les GYM n'ont pas encore été identifiées dans les coquillages produits en Europe, mais ont été trouvées dans des produits importés.
Récemment, les PnTX ont été identifiées pour la première fois dans des coquillages en Europe (Norvège), mais les PtTX n'ont pas été détectées.
Il n'existe pas de limites réglementaires pour l'ensemble de ces toxines aussi bien en Europe que dans les autres régions du monde. Le Groupe de l'EFSA considère qu'une dose de référence aigüe pourrait être établie, mais du fait du manque de données toxicologiques, cela n'a pas été possible. Une marge d'exposition de l'ordre de 1 000-10 000 a été calculée pour les SPX. Le Groupe de l'EFSA a conclu que l'exposition actuelle estimée en SPX ne présente pas de risque sanitaire pour le consommateur. Le Groupe souligne cependant que cette conclusion est basée sur des données toxicologiques très limitées.
Pour les autres toxines (GYM, PnTX, PtTX), aucune conclusion ne peut être tirée sur les risques éventuels pour les consommateurs.
Le test souris n'est pas considéré comme une méthode pertinente pour détecter ces toxines. L'avis indique qu'il est nécessaire de développer des méthodes de référence.