Infestation par des nématodes de poissons sauvages et d'élevage dans les eaux danoises : étude comparative
Nematode infections of maricultured and wild fishes in Danish waters: A comparative study
Skov * J., Kania P.W., Olsen M.M., Lauridsen J.H., Buchmann K.
* University of Copenhagen, Faculty of Life Sciences, Department of Veterinary Disease Biology, Stigbøjlen 7, DK-1870 Frederiksberg C, Denmark ; Tél.: +45.35332769 ; Fax : +45.35332755 ; E-mail : jask@life.ku.dk
Aquaculture, 2009, Vol. 298 (1-2), p. 24-28 - Texte en Anglais
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Résumé
Des truites arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) provenant d'une ferme marine danoise (166 poissons) et d'un élevage en eau douce (40 poissons avant leur transfert dans la ferme marine) ont été examinées pour estimer la présence de larves de nématodes sur une année. Parallèlement, des poissons sauvages (160 poissons : morue, merlan, lieu noir, églefin, merlu, flet, turbot, sole, limande-sole, baudroie , plie, hareng, maquereau, orphie, et anguille européenne) pêchés dans la même région que la ferme, ont été examinés.
Des techniques basées sur les critères morpho-logiques et sur la biologie moléculaire (ADN) ont été appliquées. Aucune larve de nématode n'a été trouvée dans les truites provenant de l'aquaculture. Mais des larves d'anisakidés (Anisakis simplex) ont été fréquemment diagnostiquées dans les poissons sauvages (dans la cavité abdominale et dans la musculature) bien qu'à des intensités différentes. D'autres espèces d'anisakidés (Pseudoterranova decipiens et Contracaecum sp.) ont été également trouvées dans les poissons sauvages, mais à des fréquences inférieures. L'examen du contenu stomacal de la truite d'élevage a confirmé que le poisson se nourrit préférentiellement d'aliments en granulés, bien que des algues, des invertébrés et des petits poissons soient présents dans quelques cas.
L'absence de larves de nématode dans la truite arc-en-ciel d'aquaculture (faible risque d'infection en raison de l'alimentation à base d'aliments indemnes de larve de parasite et ayant subi un traitement thermique), et les implications sur la sécurité des aliments (faible probabilité d'infestation de poisson provenant d'élevage) est discutée.