Notice

Poissons, acides gras poly-insaturés oméga 3 et mortalité due aux maladies cardiovasculaires au sein d'une cohorte basée sur des communautés nationales de femmes et d'hommes japonais - L'étude JACC (étude de cohorte collaborative japonaise pour l'évaluation du risque de cancer)

Fish, omega-3 polyunsaturated fatty acids, and mortality from cardiovascular diseases in a nationwide community-based cohort of Japanese men and women - The JACC (Japan Collaborative Cohort Study for Evaluation of Cancer Risk) study

Yamagishi K., Iso H.*, Date C., Fukui M., Wakai K., Kikuchi S., Inaba Y., Tanabe N., Tamakoshi A.

* Public Health, Department of Social and Environmental Medicine, Osaka University Graduate School of Medicine, 2-2 Yamadaoka, 565-0871 Suita, Japan ; E-mail : iso@pbhel.med.osaka-u.ac.jp.

Journal of the American College of Cardiology, 2008, Vol. 52 (12), p. 988-996 - Texte en Anglais

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Résumé

L'objectif de l'étude était de savoir si les apports en acides gras poly-insaturés à longues chaînes oméga 3 pouvaient être significativement associés à la diminution du risque de mortalité liée à des maladies cardiaques ischémiques, aux arrêts cardiaques, aux insuffisances cardiaques, aux accidents cérébrovasculaires, et aux maladies cardiovasculaires en général.
Une étude prospective a été menée sur 57 972 Japonais (hommes et femmes) pendant plus de 12 ans. Les apports en poissons et en oméga 3 ont été déterminés à l'aide de questionnaires de fréquence alimentaire.
Une corrélation positive significative a été observée entre apports en oméga 3 et diminution des risques de mortalité due à une insuffisance cardiaque. Par contre, les corrélations avec les maladies cardiaques ischémiques et les infarctus du myocarde étaient faibles et non statistiquement significatives après ajustement avec les autres facteurs de risques potentiels. Ni les apports en poisson ni ceux en oméga 3 n'ont été associés aux mortalités dues à des accidents cérébrovasculaires ou à des arrêts cardiaques.
Les apports en poissons et en oméga 3 étaient associés à une diminution de 18 % à 19 % des risques de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires dans leur ensemble.