Notice

Réduire les risques microbiens associés aux coquillages dans les pays européens

Reducing microbial risk associated with shellfish in European countries

Pommepuy M.*, Le Guyader F.S., Le Saux J.C., Guilfoyle F., Doré B., Kershaw S., Lees D., Lowther J.A., Morgan O.C., Romalde J.L., Vilariño M.L., Furones D., Roque A.

* Ifremer, centre de Brest, B0 70 29280 Plouzané, France ; E-mail : Monique.Pommepuy@ifremer.fr

Improving seafood products for the consumer, 2008, p. 212-246 - Texte en Anglais


Analyse

3 - Sécurité des produits de la mer
3 - 2 Redrisk
Ce travail avait pour but :
- de définir dans les zones de production conchylicole les facteurs responsables d'apports de contamination fécale et en particulier des virus,
- de déterminer une approche pour limiter les risques sanitaires.
L'étude a été réalisée sur 5 sites européens représentant un éventail géographique de diverses conditions hydrodynamiques (marée), climatiques et zootechniques : une baie en Irlande, un estuaire en Manche et un autre sur la côte Atlantique, une Ria en Espagne et un site sur la côte méditerranéenne soumis à des apports fluviaux.
Les résultats mettent en évidence la sensibilité des zones à différents facteurs : la proximité d'apports urbains, les épisodes de pluie, la possibilité du milieu de diluer ou non les contaminants, les périodes à " risque " (lors de gastro-entérites au sein de la population). La sensibilité des zones à ces facteurs est très différente d'une région à l'autre et seules des études locales de sites peuvent permettre de préciser la cause des contaminations.
L'évaluation du risque montre que dans les zones peu impactées des mesures peuvent être prises pour protéger le consommateur et permettre à la conchyliculture de se développer (aménagements pour réduire les apports, épuration renforcée des coquillages).
Dans des zones où l'impact est plus important, des aménagements conséquents sont nécessaires avant de mettre les produits sur le marché (refonte des réseaux, reparquage longue durée).
Enfin, dans certaines zones trop proches des rejets urbains, et où la circulation des eaux est insuffisante pour limiter la contamination fécale, les risques liés à des apports de très mauvaise qualité rendent le maintien ou le développement de la conchyliculture problématique.
Analyse réalisée par : Pommepuy M. / IFREMER