Consommation de poisson et ses motivations au sein des ménages avec ou sans antécédents médicaux de maladies cardio-vasculaires rapportés : une enquête auprès des consommateurs de cinq pays européens
Fish consumption and its motives in households with versus without self-reported medical history of CVD: A consumer survey from five European countries
Pieniak Zuzanna, Verbeke Wim *, Perez-Cueto Federico, Brunsø Karen, De Henauw Stefaan
* Department of Agricultural Economics, Ghent University, Coupure links 653, 9000, Gent, Belgium ; E-mail : wim.verbeke@ugent.be
BMC Public Health, 2008, Vol. 8 (306), p. 1-14 - Texte en Anglais
Adresse internet : http://www.biomedcentral.com/1471-2458/8/306
Référence bibliographique enrichie
2 - Produits de la mer, comportement du consommateur et bien-être
2 - 2 Seafoodsense
Principaux résultats de cette enquête : hormis en Belgique, la consommation de poisson gras, recommandée pour prévenir les maladies cardio-vasculaires, se situe à un niveau équivalent chez les deux populations étudiées : avec maladie cardiovasculaire (CVD+), et sans (CVD-). Les personnes interrogées perçoivent le poisson comme bon pour la santé, mais seuls les Danois ont des connaissances précises sur la nutrition et le poisson.
Lorsque les fréquences de consommation en poisson des CVD+ et des CVD- présentent des différences, elles sont principalement expliquées par les traditions culturelles. Cette étude met en évidence la nécessité d'éduquer le consommateur européen sur les effets bénéfiques du poisson, en particulier des poissons gras.