Notice

Les algues alimentaires : freins et motivations . I - Aspects techniques et réglementaires

Marfaing H.*, Laurent P.

* CEVA, Presqu'île de Pen Lan, B.P. 3, L'Armor-Pleubian, 22610 Pleubian ; Tél : 02.96.22.93.50

La Lettre Scientifique de l'Institut Français pour la Nutrition, 2002-04, n° 86, p. 1-5

à commander à : INIST-CNRS


Résumé

La quantité de macroalgues transformées annuellement dans le monde est de plus de 9 millions de tonnes (poids frais). Premier débouché mondial en valeur et volume, les applications alimentaires directes (algues légume) concernent 75% de cette production. L'algue est un aliment traditionnel pour les populations littorales de l'Asie du sud-est où ses propriétés organoleptiques en font un mets de choix.
En Occident, la France est l'un des rares pays européens à avoir mis en place des dispositions réglementaires dans le cadre de la consommation des algues et 13 algues sont autorisées à ce jour en tant que légumes en alimentation humaine.
En plus de leurs atouts organoleptiques et technologiques (hydrocolloïdes), les algues présentent un intérêt nutritionnel indéniable grâce à la présence conjointe au sein des algues de toute une batterie de minéraux, iode, fibres, protéines, vitamines et lipides. Les algues peuvent ainsi trouver leur place autant dans une alimentation courante comme source diversifiée de légumes que dans des régimes particuliers comme source de complémentation ou d’apport spécifique.