Apports de résidus de pesticides organochlorés du groupe DDT présents dans l'alimentation par le biais des produits de la mer en Italie
Dietary intake of DDT group residues from seafood in Italy
Storelli M.M., Storelli A., Marcotrigiano G.O.*
* Dipartimento Farmaco-Biologico, Facoltà di Medicina Veterinaria, Università di Bari, Str. Prov. le per Casamassima km 3, 70010 Valenzano, Ba, Italie ; Tél : +39.080.5443867 ; Fax: +39.080.5443863 ; Email : g.o.marcotrigiano@veterinaria.uniba.it
Italian Journal of Food Science, 2002, Vol. 14 (1), p. 3-8 - Texte en Anglais
Résumé
Le niveau de contamination par les pesticides de type DDT est déterminé dans quelques espèces de poissons et de mollusques bivalves. Les concentrations moyennes en DDT varient entre 0,24 et 6,63 mg/kg (en poids humide). On trouve des valeurs plus élevées chez les poissons (entre 0,24 et 6,63 mg/kg) que chez les mollusques (entre 0,46 et 1,43 mg/kg). Dans les deux catégories, le composé le plus fréquent est le p,p’-DDE.
Entre les différentes régions d’Italie (Nord, Centre, Sud, Îles), les habitudes alimentaires varient : les produits de la mer sont moins consommés dans le Nord, par rapport aux produits à base de viandes, tandis que le poisson occupe une place importante dans l’alimentation des habitants des régions Sud, Centre et Îles. C’est pourquoi l’ingestion de pesticides du groupe DDT, et par conséquent, le risque pour la santé, peut varier selon la région d’habitation et le type de denrées consommées. Sur cette base, on détermine les doses journalières estimées en DDT, à partir de différents produits de la mer. Dans tous les cas, les apports des pesticides évalués sont inférieurs à 1% des doses journalières admissibles (DJA).