Notice

Biodégradabilité du fuel de l'Erika

Oudot J.*

* Laboratoire de cryptogamie, Museum National d'Histoire Naturelle, 12, rue Buffon, 75005 Paris ; E-mail : Oudot@mnhn.fr

Comptes rendus de l'Académie des Sciences de la vie / Life Sciences, 2000, n° 323, p. 945-950


Référence bibliographique enrichie

Les résultats de l’étude présentée dans cet article montrent que le fuel de l’Erika est peu biodégradable, de l’ordre de 10% seulement, à comparer avec la biodégradabilité d’un pétrole brut de type « Arabian light » qui s’élève à 65%. Cela tient à la composition de ce fuel constitué en majeure partie de résidus lourds de distillation. L’auteur conclut que la biodégradation dans le milieu naturel des résidus de l’Erika sera très faible.