Notice

Après l'embargo, les producteurs de crevettes du Bangladesh reviennent . Suite à la mise au ban en 1997 par l'UE, le Bangladesh a travaillé durement et a fortement investi pour standardiser son industrie de crevettes grises selon les critères internationaux

Beating the ban : bangladeshi shrimp producers fight back

Ostergard J.

Seafood International, 2000-06, n° juin, p. 8-39 - Texte en Anglais


Résumé

Suite à la mise au ban en 1997 par l'Union Européenne, le Bangladesh a mis en place un grand nombre de mesures devant lui permettre de redresser la pente rapidement. A l'automne 1999, 44 installations (75% de la production bengalie) avaient été certifiées par l'UE alors que la plupart des entreprises n'étaient pas aux normes en 1997.
Pour obtenir ces résultats, le département d'état bengali de la pêche a financé des laboratoires, des formations d'inspecteur et embauché dans les secteurs techniques notamment pour la mise en place de démarche HACCP. Les industriels bengalis du surgelé ont, grâce à des fonds américains et internationaux (FAO), investi dans la construction et la mise aux normes des installations ainsi que dans la formation continue du personnel pour la sécurité alimentaire et de contrôle qualité.
Maintenant que les entreprises sont aux normes, les bengalis reportent leurs efforts sur le point faible de leur cycle de production : le transfert des crevettes du bassin à l'usine. Un autre problème se posera bientôt à eux car les crevettes sont principalement nourries avec des alevins et la ressource diminue dangereusement.
Un autre point faible de la production bengali est la capacité de stockage qui en pleine saison (mars à novembre) est trop faible pour permettre une mise sur le marché financièrement intéressante.