Notice

Regain des mesures d'ATP et d'impédance

Tjomb P.

RIA, 1999-10, n° 595, p. 55-58


Résumé

Les mesures d’ATP-métrie et d’impédance-métrie reprennent du service. Plusieurs éléments importants ont favorisé l’évolution de l’ATP-métrie. D’une part, les matériels ont été simplifiés : systèmes de prélèvement en forme d’écouvillons simples d’utilisation, systèmes de lecture portables, obtention d’un résultat en 3 étapes (prélèvement, activation, insertion-lecture dans le luminomètre). D’autre part, les industriels ont pris en compte l’intérêt d’optimiser et de valider les opérations de nettoyage et d’appliquer le HACCP dans toute l’unité de production (contrôles de surface, des eaux de rinçage, ...). Dans ce contexte, l’ATP-métrie offre la possibilité de détecter aussi bien les bactéries que les résidus alimentaires et est donc proposée pour contrôler l’efficacité du nettoyage et de l’hygiène globale. Il existe maintenant des matériels de mesure de l’ATP totale directement reliés à des outils informatiques (dans le cadre d’un plan HACCP, par exemple). Par ailleurs, des fournisseurs proposent également le contrôle microbiologique rapide de certains aliments (mesure de la flore totale).
On trouve dans l’impédance-métrie la même approche basée sur la recherche d’une corrélation entre des valeurs physico-chimiques et la microbiologie classique. En effet, cette technique mesure les changements des propriétés électriques produites dans le milieu de culture par la croissance des microorganismes, ce qui suppose un protocole précis et une calibration des paramètres de l’analyse pour chaque type de produit. En général, la sensibilité est telle qu’il est possible de déceler la présence des microorganismes bien avant qu’une colonie ne soit visible en culture. Aujourd’hui, l’impédance-métrie est proposée comme une technique de screening sur quelques germes spécifiques comme les salmonelles, et pour le dénombrement non spécifique (flore totale).